Saisis l'occasion d'une fin de semaine pour monter à bord d'un train et voir Romain. C'est à seulement 2 heures de Paris, et un peu plus de 3 heures de Lille.
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Il y a pourtant tant de choses à voir.
Construite après la guerre franco-prussienne de 1870 par Bossan et Sainte-Marie Perrin, Fourvière, c’est un peu la basilique pour s’en mettre plein la vue avec toutes ces mosaïques qui ornent sa voûte, et s’en mettre plein la vue avec une vue à 360° de la métropole lyonnaise. Elle s’impose à vous en majesté dès votre sortie du funiculaire et au-delà d’une simple visite, vous aimerez une visite guidée par l’un des 300 bénévoles de la fondation Fourvière (oui, elle n’appartient pas au diocèse de Lyon). En période estivale, on préfèrera le créneau de 11 heures avant l’arrivée des fortes chaleurs.
Vous y trouverez la deuxième plus vieille machine à presse du monde encore exposée. Lyon était au cours de la période Renaissance un des gros hubs de l’imprimerie, pas loin de Paris, pas loin de l’Europe Centrale. Toutes les étapes de l’imprimerie, de l’enluminure à Adobe Illustrator sont couvertes. On aime les plaques de cuivre originales d’un plan de Lyon du XVIIe siècle, qui montre bien à quel point la ville s’est transformée (modification de l’endroit de la confluence, urbanisation de la rive gauche du Rhône).
Lyon, c’est 500 hectares classés UNESCO depuis 1998 (10% de la ville), pour un secteur couvrant le Vieux Lyon d’une époque Renaissance et la presqu’Île des XVIIIe et XIXe siècles. On déambulera dans la rue Saint-Jean sans pour autant s’arrêter dans les attrape-touristes, puis redescendrons la presqu’île depuis Terreaux. Elle s’appelle Terreaux car elle se trouve à l’emplacement d’un ancien canal reliant Saône et Rhône, comblé avec… de la terre. On y trouve l’Hôtel de Ville central, et la place qui a été redessinée par Daniel Buren comprend également une fontaine Bartholdi, que Bordeaux n’a pas pu s’offrir ! On passe devant l’Opéra refait par Jean Nouvel, puis on descend la rue Paul Chenavard pour arriver place des Jacobins et finir place Bellecour, plus grande place d’Europe. Pour devenir incollable sur l’histoire de Lyon, on complètera utilement sa visite par le Musée de l’Histoire de Lyon, rue Gadagne.
Des bouchons, des brasseries, Lyon, c’est beaucoup de nourriture entre les très nombreux restaurants de la rue Mercière et les bouchons présents un peu partout dans la ville. Coup de cœur pour le Comptoir – rue Claudia – la Brasserie Georges – cours de Verdun Perrache – et Culina Hortus, rue de l’Arbre Sec. Pour asseoir sa soif de savoir sur la nourriture, on se rendra au sein de l’hôtel Dieu pour visiter la cité internationale de la gastronomie. Ancien hôpital, le dispensaire a été reconverti en hôtel de luxe et autres boutiques de mode onéreuses (Habitat, Citadium, Silvera…)
Si Fourvière est la colline qui prie, Croix-Rousse fut celle qui travaillait. Commune distincte de Lyon jusqu’à son absorption au milieu du XIXe siècle, Croix-Rousse était la colline des canuts, ces chefs d’ateliers qui tissaient la soie pour des soyeux qui assuraient la vente aux riches clients, clergé comme état. Saviez-vous d’ailleurs que Napoléon Bonaparte ordonnait aux fonctionnaires de s’habiller avec de la soie pour leur travail et de changer régulièrement de tenues ? Vous verrez la Fresque des Canuts, un trompe l’œil de 1200 m2 initié en 1987 et au sein de la maison des Canuts, vous aurez la chance de voir un métier Jacquard à l’action.
Silloner la ville à pied est très pratique, tout est au plus à 20 minutes à pied de la maison. Pour Croix-Rousse, prendre la métro C, la seule ligne de métro à crémaillère au monde !